VACANCES LOIN DE CHEZ SOI : QUELS SONT LES DANGERS À ÉVITER ?

L’été n’est pas forcement une saison de tout repos. Changement d’habitudes alimentaires et de climat, petites bestioles venimeuses… on a parfois du mal à s’adapter. Sans compter le risque d’accident en tout genres qui est toujours multiplié en été !

 

Que l’on se rende à l’autre bout de la France ou de la planète, il faut préparer avec soin son voyage et notamment adaptée à ses périples touristiques.

D’un coté détente et loisirs permettent de rompre avec la fatigue et le stress accumulés le reste de l’année. D’un autre coté, le changement de climat, d’horaires, d’alimentation et d’activité physique perturbent l’organisme. Plus on change radicalement d’habitude et de conditions de vie plus on prend de risques pour sa santé.

 

PRÉVENIR LE MAL DES TRANSPORTS

Voiture, autocar, train, avion, bateau… une personne sur trois est sujette au mal des transports, ou cinétose. Ces malaises liés au déplacement (accélération, virages tangage) trouvent leur origine dans l’oreille interne. Les symptômes sont bien connus et très désagréables : bâillements, pâleur, hypotension, sueur puis nausées et vomissements. Le sac plastique n’est pas la seule solution.

– Prendre un médicament à base de diphénhydramine (nautamine) environ 30 minutes avant le départ.

– Manger légèrement et adopter la posture de quix, tête légèrement inclinée vers l’arrière.

 

CHANGER D’ALTITUDE EN DOUCEUR

Les personnes qui souffrent de maladies coronaires ou d’insuffisances respiratoires doivent éviter les excursions en altitude. A partir de 2 500 mètres même le voyageur bien portant peut souffrir de céphalées, bourdonnements d’oreille, vertiges, nausées ou difficultés respiratoires.

– Lors d’une randonnée en montagne, procéder par étapes et se reposer régulièrement.

 

APPRIVOISER LE SOLEIL

On ne le répétera jamais assez il faut se protéger du soleil pour prévenir les cancers cutanés et autres affections dermatologiques mais aussi les coups de chaleur.

Ceux ci peuvent se montrer dangereux et même mortels pour les enfants et les cardiaques.

– S’exposer progressivement en évitant les heures les plus chaudes. 

– S’enduire de crème solaire à fort indice de protection (ultraviolets A et B) puis diminuer l’indice de protection au fur et à mesure du halage.

– Protéger les enfants avec un chapeau, des lunettes, un T-Shirt. Renouveler les applications de crème solaire et leur donner souvent à boire.

 

ÉVITER LES MYCOSES

Les lieux où règnent un milieu chaud et humide et la promiscuité des individus favorisent le développement des mycoses. Certains touchent les plis cutanés, d’autre le thorax, le décolleté, les épaules ou le dos.

– Les traiter dès le départ pour les empêcher d’évoluer et de contaminer d’autres personnes.

– Appliquer un antimycosique local sous forme de crème ou de pulvérisation. Demander conseil à un pharmacien.

– Bien se sécher, éviter d’échanger les affaires de toilette, porter des vêtements amples en fibre naturelle et des chaussures ouvertes, éviter de marcher pieds nus dans les lieux humides.

 

SOIGNER LES PETITES PLAIES

Toute plaie, même banale, doit faire l’objet de soins adaptés afin d’éviter les risques de surinfection par staphylocoque ou streptocoque.
– Laver la plaie à l’eau et au savon, rincer et désinfecter avec un antiseptique (eau oxygénée, alcool à 70°…)

 

SOULAGER LES DOULEURS

Passer de la sédentarité à une activité physique est toujours délicat : il faut éviter les séances de sport intensives sans échauffement préalable.

– Si le dos est bloqué (mauvaise position pendant le voyage, effort brusque), éviter de conduire et de porter de lourdes charges, mettre une ceinture pour limiter les mouvements et prendre un antalgique.

– En cas de faux mouvement de la cheville ou du genou, enlever la chaussure ou le vêtement qui comprime, appliquer de la glace puis une crème anti-inflammatoire.
– Si cela ne passe pas ou si la douleur est trop vive, consulter un médecin.

 

SE MÉFIER DES NOYADES

En France, la noyade est la troisième cause de mortalité accidentelle après les accidents de la route
et domestique. Les enfants ne sachant pas nager sont particulièrement exposés et notamment les bébés qui échappent à la vigilance des parents.

– Le risque est particulièrement important en piscine privée : il faut impérativement prendre des précautions.

 

CARNET DE VACCINATION

Un voyage dans les pays autres que l’Europe, les États-Unis, le Canada, l’Australie et la Nouvelle Zélande, se prépare 2 à 3 mois à l’avance pour partir, il faut être à jours de ses vaccins « cosmopolites » c’est à dire indispensables dans la vie courante :

– Tétanos, diphtérie, polio, hépatite B, ainsi que les rougeole, oreillons et rubéole pour les enfants. 

– Les autres vaccins sont fonction de la destination, de la durée et des conditions de séjour. Il est nécessaire de faire le point avec un médecin et d’emmener avec soi son carnet de vaccination.

– Une seule vaccination internationale obligatoire est exigée par l’O.M.S, notamment pour partir en Afrique. Il s’agit du vaccin antiamaril, contre la fièvre jaune, transmis par les moustiques. Il doit être effectué dans un centre agrée par le ministère de la santé et être validé sur un carnet international de vaccinations.

– D’autres vaccins peuvent être conseillées notamment ceux contre la fièvre typhoïde, l’hépatite A, la méningite à méningocoque ou la rage.

– Parmi les maladies les plus redoutées des globes trotters : le paludisme, il n’existe pas de vaccin mais un traitement anti-paludéen qui diffère selon la destination et la durée du séjour.

– Parfois il faut suivre ce traitement avant, et pendant le séjour.

 

L’ALIMENTATION

Sous les climats chauds, il est recommandé de limiter les crudités et jus de fruits frais si on ne sait pas comment les végétaux ont été lavés. De même
il faut éviter les crèmes glacées et la viande hachée, sauf su elle est très cuite. 

– Manger des aliments bien cuits est la meilleure façon de se protéger. A 65 C° presque tous les germes, y compris les amibes, sont détruits ? 

– Attention aux plats locaux très épicés auxquels ne sont pas habitués nos estomacs ainsi qu’à l’eau qui reste le principal contaminant.

 

LA DIARRHÉE DU VOYAGEUR

La turista ou la diarrhée du voyageur résulte du changement de climat, d’environnement et de l’indigestion de germes auxquels l’organisme n’est pas habitué. Elle apparaît brutalement sans fièvre, et dure 3 ou 4 jours. Le plus souvent elle reste bénigne.

– Il suffit de se reposer, de prendre un antiseptique intestinal et de boire abondamment (notamment du coca cola dé-gazéifié).

– Il faut absolument éviter de se déshydrater. On peut prévenir cette affection et limiter les risques en observant des règles d’hygiène strictes. 

– Attention aux enfants. Ils sont d’autant plus fragiles qu’ils se déshydratent très vite.

 

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>  Vol à l’hôtel, qui est responsable ?

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Lors d’un récent voyage sur la côte d’azur (France), nous avons séjourné une nuit dans un hôtel réputé. Nous avions garé notre voiture sur le parking de l’hôtel et, durant la nuit, quelqu’un a dérobé notre autoradio. Le Directeur de l’hôtel nous a certifié que sa responsabilité était dégagée dès lors que le vol avait eu lieu en dehors de son établissement.
Est-ce vrai ?

L’hôtelier est estimé par la loi responsable des objets et bagages laissés dans son établissement par le client, fut-il de passage pour une courte durée. A partir du moment que votre voiture était garée sur le parking privatif de l’hôtel, le vol implique à part entière sa responsabilité. Les dommages et intérêts dont il vous est redevable se montent à concurrence de 50 fois le prix de la location du logement à la journée. Ils peuvent, dans le cas ou la faute de l’hôtelier est clairement établie, surveillance défaillante, veilleur de nuit absent) monter jusqu’à 100 fois le tarif de la nuitée. En cas de contestation sur le vol, il vous faudra fournir la preuve de l’existence des objets dérobés, des factures d’achats ou des témoins. (Si nécessaire voir le juge de proximité)